Actualité sur les libertés des femmes en Iran

libertés des femmes en Iran

Chaque pays a sa propre politique et les lois régissant à la liberté de ces citoyens. Le régime politique iranien, quant à lui, est fondé sur une religion, plus précisément sur la religion islamique. L’un des faits les plus marquants en Iran est l’inégalité des sexes entre homme et femme. Il s’avère que les traitements ne sont pas les mêmes entre les 2 genres. En conséquence, des mouvements féministes se sont ainsi mobilisés pour réclamer les droits des femmes iran. Leurs luttes se préoccupent principalement de leurs places dans la société. Il s’agit en fait de leurs participations dans le secteur politique, économique et social.

La place des femmes iraniennes au niveau politique

Grâce aux luttes incessantes, la liberté de la femme en Iran dans le domaine politique est nettement améliorée. Depuis qu’elles ont obtenu le droit de voter, la répartition des membres dans leur parlement a évolué. Ainsi, les femmes iraniennes participent désormais à la vie politique iranienne même en étant encore minoritaires. En effet, sur les 290 députés du parlement iranien, seulement 16 sont des femmes. Le nombre de femmes dans la moyenne administration et dans les fonctions régionales a aussi connu une hausse durant les dernières années.

La constitution politique iranienne est assez complexe. En effet, le processus de vote d’une nouvelle loi ou d’un nouveau projet est un peu différent des autres États. Pour ce faire, les dossiers en question doivent d’abord être examinés au Centre de recherche femme et famille de la ville de Qom avant d’être envoyés au parlement. De plus, ces religions peuvent même influencer la décision présidentielle. Ce qui a été le cas par exemple lors de l’élection du projet de loi sur les libertés de femmes en Iran intitulé « contre la violence à l’égard des femmes ». Cette constitution pourrait affecter l’évolution de l’amélioration des libertés de femmes en Iran si les membres du parti religieux sont composés majoritairement par des conservateurs.

Les femmes iraniennes face à l’économie

En 2005, sous la présidence d’Ahmadinejad, le nombre des étudiantes pouvant intégrer le monde universitaire a été limité. Malgré cette restriction, la volonté des femmes à s’instruire n’a pas été affectée. Selon les données du gouvernement iranien, 60 % des admissions aux universités et 27 % des professeurs d’université sont occupés actuellement par ces dernières. De plus, le quart des Iraniennes sont titulaires d’un diplôme universitaire.

Par ailleurs, le régime iranien a aussi permis la circulation des femmes. Désormais, elles sont libres de détenir et de concevoir leurs propres passeports. À ce jour, elles ont le droit d’aller voyager à n’importe quel endroit qu’elles souhaitent. Cependant, à une condition, il faut qu’elle ait le consentement de leurs maris. Que ce dernier leur ait divorcé ou pas. 2014

Leurs positions sur le plan social

Sur le plan social, les nombreuses contestations ne sont pas encore vraiment entendues. Cependant, la société civile iranienne revendique de plus en plus cette liberté sociale des femmes. Leurs demandes concernent principalement l’iniquité légale sur le mariage, le divorce, la garde des enfants ainsi que la violence domestique. Effectivement, les Iraniennes se doivent de plier à de nombreuses restrictions. Ce qui n’est pas le cas pour les hommes iraniens. Effectivement, ils peuvent avoir plusieurs femmes, décidées librement de se divorcer de leurs femmes. De plus, ils sont privilégiés pour la garde des enfants durant les ruptures parentales. La liste est encore longue.

Quant aux codes vestimentaires, les femmes iraniennes doivent également se conformer à porter des vêtements cachant le maximum des lignes de leurs corps. Le port obligatoire de voiles à l’occasion de toutes leurs apparitions publiques en fait partis. Une restriction qui est déjà abolie avant la révolution du 1979, mais qui est réimposée peu de temps après. Une restriction selon elles les empêche de s’affirmer dans la société.

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