L’exécution de la peine de mort est l’acte pratique de non-respect des droits de l'homme. La peine de mort est encore de pratique pour quelques pays comme l’Iran, la Chine et autre. Toutefois, cette pratique a connu une évolution en Iran. Si vous avez besoin de connaître l’actualité, ceci est fait pour vous.
La tendance de l’Iran vers l’abolition de la peine de mort
L’Iran n’a pas encore aboli tant en droit qu’en pratique la peine de mort pour multiples raisons. En effet, le gouvernement iranien pense encore que la sanction pénale de peine de mort reste encore le meilleur moyen pour le faire respecter surtout vis-à-vis de l’opposition iranienne et de la résistance iranienne. En Iran, la peine de mort est prononcée surtout contre les personnes coupables des infractions pénales contre le gouvernement, contre les stupéfiants, contre la loi de mollah ou la loi religieuse, contre le meurtre et autre. La forme la plus pratiquée est la pendaison. Toutefois avec l’évolution de la législation iranienne, surtout en matière lutte contre les stupéfiants en novembre 2017, le nombre de stupéfiants condamnés s’est largement diminué. Ainsi, pour l’année 2010, parmi les 388 condamnés exécutés 132 ont été exécutés pour trafic de drogue tandis qu’en 2019, il n'en reste plus que 36 condamnés. Un tel chiffre prouve que certains cas d’infraction pénale de stupéfiants autrefois sanctionnés de la peine capitale se trouvent commutés en un simple délit. Cette modification a permis également aux prévenus de demander le réexamen de leur dossier. D’autant plus que cette loi pénale modifiée a certainement un effet rétroactif. Par ailleurs, la résistance iranienne continue sa lutte, afin que le régime iranien en place légifère l’abolition de la peine de mort. Si vous voulez plus d’informations, consultez sur www.maryam-rajavi.com.
La diminution progressive de la statistique d’exécution
L’Iran reste encore le premier pays qui a le plus grand nombre d’exécutions par nombre d’habitants. Il se situe après la Chine si l'on ne tient compte que du nombre d’exécutions tout simplement. Toutefois, cette mauvaise réputation de non-respect des droits de l’homme se trouve un peu atténuée grâce à la baisse progressive des statistiques d’exécution par an. Ainsi, auparavant le nombre d’exécutions passe de 177 à 388 depuis 2006 jusqu’en 2010. L’année où l’on considère qu’il y avait le plus d’exécutions en Iran est en 2015. À cette année, le nombre d’exécutions a atteint un niveau de plus de 977 exécutions. Par ailleurs, le nombre d’exécutions s’est largement diminué en passant de 507 en 2017 à 253 en 2018. De même, de 2015 à 2019 : la statistique ne cesse de se diminuer pour tomber jusqu’à un niveau de plus de 273 exécutions. Toutefois, l’Iran reste encore le pays où il y a le plus grand nombre d’exécutions des enfants mineurs et des femmes. En effet, pour l’année 2019, l’Iran a exécuté 9 mineurs et 17 femmes. Durant janvier 2020, l’Iran a exécuté 24 personnes dont 19 ont été condamnés pour meurtre et 9 autres pour infraction contre la loi anti-narcotique.
Les actions de la communauté internationale pour le respect du droit de l’homme
La communauté internationale a toujours soutenu l’abolition de la peine. Ainsi, dans certains procès, elle avait porté secours comme dans le cas de Sakineh Mohammadi Ashtiani qui a été condamné pour complicité d’un meurtre, et d’une infraction pénale d'adultère en 2006. En 2010, sa condamnation à mort était suspendue par l’effet de la réclamation faite par la communauté internationale pour être libérée enfin en 2014. Par ailleurs, en décembre 2019, la communauté a adressé une lettre à toutes les missions permanentes auprès des Nations Unies à New York pour le non-respect des droits de l’homme en Iran.